Tout ce qu'il faut savoir sur les reseaux FOCCART

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    Un documentaire de Patrick Benquet
  • Francafrique 2 sur 2, L'argent roi
    Un documentaire de Patrick Benquet
  • Biens mal acquis profitent toujours
    Enquete sur un pillage d'etats
  • Comment la France tue, et pille l'Afrique ?
    Un documentaire de TV 5 monde
  • Crimes contre l'Afrique: Le criminel Jacques Foccart parle de ses memoires
    Un documentaire de l'INA.fr
  • Les mecanismes de pillage de l'Afrique par la France
    Une conference de Nicolas Agbohou

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HISTOIRE D'UNE Exilée politique

En juin 2012, j'ai recruté dans mon entreprise un jeune Compagnon du Devoir. Il était le fils de l'ancien cuisinier d'Omar BONGO et m'avait été proposé par Daniel COUDERT, Directeur de l'Institut de la Charpente à Angers. Quelques mois plus tard, j'ai rencontré Mr PR, qui a participé aux opérations de déstabilisation de la Guinée orchestrées en 1960 par la France et par la Suisse. Bien entendu, je ne savais rien de tout cela jusqu'à ce que mon entreprise rencontre des difficultés, que je sois menacée et qu'au final, je sois contrainte de quitter la France pour les Etats-Unis.

J'ai demandé l'asile politique aux Etats-Unis puis j'ai mené plusieurs séries d'enquêtes en rassemblant tous mes souvenirs, ce qu'on m'a dit, ce qui s'est passé, les personnes rencontrées, les dates, les lieux. Mes enquêtes ont pu mettre un nom sur quelque chose que je ne connaissais pas. Les réseaux FOCCART sont ce qui lie Mr PR, le jeune Compagnon et Mr COUDERT. Derrière l'identité de ces trois personnes, on perçoit l'ombre d'un homme qui a créé la Grande Loge Maçonnique de l'Alliance Française et qui n'est rien d'autre que l'ancien patron de la DGSE, un homme, dont l'appartenance aux réseaux FOCCART a déjà très largement été démontrée par les médias. Ce blog, c'est le contenu de mon enquête.

lundi 18 avril 2016

Un cheval de Troie est un petit programme utilisé par les pirates pour entrer illicitement sur l'ordinateur d'une personne. Il permet à un pirate de collecter des informations, voire d'agir sur l'ordinateur de la personne. C'est exactement ce qui s'est passé en 1995 lorsque Jacques CHIRAC a fait revenir Jacques FOCCART à l'Elysée.

Jacques FOCCART n'est pas un personnage comme les autres. Influent, homme de l'ombre, on ne sait pas trop comment il est devenu le leader d'un vaste réseau France-Afrique, mais son sait que ses activités sont liées à celles de truands, de voyous et de criminel. Jacques FOCCART n'hésite pas à recruter des mercenaires pour ses missions de promotion de la France en Afrique, et c'est toute une idéologie.

Bien que cela représente une idéologie, cela ne représente pas une politique pour autant, mais pour appuyer les actions de son réseau, Jacques FOCCART crée en 1960 le Service d'Action Civique, le SAC. Derrière une appellation toute patriote, l'objet de cette association est de faire la promotion du Général de Gaulle et d'une certaine forme de politique "républicaine". Ce mouvement hérite de l'après-guerre, de la décolonisation et de la recherche d'une nouvelle identité française, mais une identité pour laquelle "l'élite" représente une autorité de contrôle.

L'élite, c'est la haute bourgeoisie, l'aristocratie, les hauts gradés de l'armée, de la police et de l'administration. Ce sont également les grands groupes industriels. Ce sont en fait des gens qui avaient des noms et qui avaient l'intention de les faire briller. C'est le peuple qui a fait les cuivres comme il l'avait fait durant la guerre.

Rappelez-vous l'appel de l'Abbé Pierre en février 1954. La France est dans la misère. Elle dépend de ces grands groupes pour faire renaître une industrie. Tout s'est passé très vite, des industries se sont ouvertes, la France et le monde ont connu les 30 glorieuses jusqu'aux années 90. Là, c'est la fin.





En 1981, la France connait son premier gouvernement de gauche. Il restera au pouvoir jusqu'en 1995. Le 3 août 1982, François MITTERAND dissout le SAC par application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées. Le SAC, qui était connu pour son affiliation à l'extrême droite, à la violence de ses milices et de ses coups de poings sera dissolu, dans tous les sens du terme. Ses membres vont se fondre dans d'autres groupes et façonner la vie politique moderne.

A la tête des grands groupes, c'est un peu le réveil. Eux qui n'avaient de patriotisme que pour l'évolution de leur capital se sont retrouvés associés à l'identité d'une France qu'ils ne connaissaient pas. Une France de gauche mais surtout une France plurielle, car la gauche en fait, c'est quoi ?





En fait, quand MITTERAND est arrivé au pouvoir, il a très vite été associé à une forme de gauche plutôt de droite, snobe, bourgeoise et élitiste. Il a flirté avec les réseaux du pouvoir pour mieux se rendre compte qu'ils lui étaient fermés. La France de de Gaulle n'était pas une France du peuple, mais une France de souverains du peuple, chacun dans sa petite seigneurie. Le général de Gaulle, c'était la figure du père dont les réseaux FOCCART étaient un peu les enfants. Du moins, c'est ce qu'ils ont cherché à faire paraître pour s'identifier à une libération et une forme de patriotisme national. En bref, si la France est libre ce serait grâce à eux.

Le peuple avait les yeux tournés vers la mondialisation, l'ONU, l'ouverture, la tolérance, l'échange, le dialogue et la quête d'un monde meilleur. Son intérêt au peuple, c'est d'éviter les guerres car ce n'est pas l'élite qui ira se battre en cas de nouveaux conflits. La chair à canons a toujours été puisée dans les classes les plus dociles, étrangers, repris de justice et classes moyennes. La légion française est un exemple de l'esclavage moderne.

La face cachée de la légion




Une partie du peuple a commencé à voir le monde comme une opportunité de marché, d'équilibre et d'échange. Une autre partie du peuple a vu le monde comme une menace responsable de la fermeture des usines françaises. Et c'est là que toute l'histoire politique de la France commence, car ce n'est pas la mondialisation qui a fermé les usines françaises, mais ce sont les grands groupes qui d'eux-mêmes ont choisi de s'exporter, exporter leurs savoirs et le capital intellectuel d'une France de plus en plus désunie.

C'était la punition faite au peuple pour avoir mis un homme de gauche au pouvoir, une façon de dire que sans la gouvernance de la droite, la France s'écroule. C'est un peu ce qui se passe avec l'arrivée de Hollande au pouvoir, les entreprises font la grève du zèle, elles arrêtent leurs développements, elles font blocus et elles attendent que les changements de pouvoir les autorisent à agir. Tout cela repose sur une idéologie très simple: les ouvriers pensent que les patrons sont des voyous, les patrons pensent que les ouvriers sont des emmerdeurs qui leurs coûtent bien au-delà de la valeur de leur travail. Le fossé a fini par se creuser pour détourner l'idée d'une France légitime.

Quand la gauche est arrivée au pouvoir, elle a changé les règles du jeu. Elle s'est mise aux affaires Africaines et elle s'est mise aux affaires avec le Moyen-Orient. Le monde des affaires s'est politisé mais à la manière des grands groupes, tant qu'il y a à prendre, ils prennent. Tandis que la gauche offrait au français une certaine idée de la démocratie au travers la protection sociale, elle offrait en même temps de très gros cadeaux aux patrons qui menaçaient de partir. Est-ce que cela les a retenus, peut-être ? En tout état de cause, il est sûr que les entreprises internationales ont adapté leur nationalisme au denier de l'état en imposant que la France se mette à leur service. L'armée qui assurait la sécurité nationale est devenue un service de sécurité pour les entreprises. C'est un changement de rôle qui a pris un tournant radical en 1995.

En remettant Jacques FOCCART dans son bureau de l'Elysée, Jacques CHIRAC a repris le contrôle des réseaux, mais il est allé au-delà du plan du Général de Gaulle qui avait clairement maintenu les réseaux hors de l'état. Jacques CHIRAC, lui, a fusionné les réseaux avec les services de l'état, et il s'y est pris à deux fois pour parachever l'oeuvre d'un machiavélisme politique.

Alain JUILLET a été le cadre et le patron de plusieurs entreprises françaises, Mamie Nova, Ricard, Jacobs Sushard, Coeur de Lion, Elle & Vire, France Champignons, Mark et Spencer. Il est surtout un proche de PASQUA, bien connu pour son affiliation aux réseaux FOCCART. Il est aussi le fils d'un ancien Ministre de l'intérieur et le filleul d'un ancien conseiller de Jacques CHIRAC. Autant dire que ses liens avec les réseaux FOCCART ne sont plus à démontrer. En 2002, Jacques CHIRAC le place à la tête de la DGSE et c'est en 2003 qu'il créé les services d'intelligence économique, l'actuelle D2IE.

Un ancien patron d'entreprise devient le patron des espions et c'est toute une nouvelle stratégie de l'économie moderne qui s'installe, puisqu'Alain JUILLET a changé les règles du jeu. La DGSE qui était un service de l'état, recrutait des agents indépendants. Ces mêmes agents pouvaient s'appuyer sur le renseignement de leurs indics, mais les indics représentaient un moyen, ils ne représentaient pas un système. Hors, en faisant rentrer des cadres du monde de l'entreprise dans la DGSE, l'idée de la sécurité de la nation s'est déplacée vers celle de quelques grands groupes. L'état s'est mis à espionner pour le compte des entreprises et il a développé cette idée qu'un peuple, c'est le salariat, avec les bons salariés qui travaillent et les fainéant qui croupissent leurs jours au chômage.

DGSE, les espions de l'ombre



Alain JUILLET a surtout instauré une certaine paranoïa volontaire dans un monde qui ne dissimulait rien de la compétition. Après la chute du mur de Berlin, entre 1989 et l'année 2001, ce sont douze années d'un calme plat, de la routine ordinaire pour les espions de la DGSE. Les choses se sont accélérées après les attentats du 11 septembre 2001. Les rivalités entre les Etats-Unis et la Russie n'avaient été un secret pour personne, mais ce que le monde a découvert est une rivalité sans partage entre la France et les Etats-Unis. Au coeur de l'enjeu, tout le pétrole de l'Iraq sur lequel les états généraux français avaient établi un quasi-monopole. Banques, sociétés pétrolières, groupes du BTP, la France avait en Iraq une patrie économique bien plus rentable que celle de la France.

Des espions dans les entreprises françaises



7:23 Journaliste : Mais vous travaillez pour qui ?

Espion : On travaille principalement pour le CAC40, parce que le CAC40, ils passent leur temps à se défoncer l'un l'autre. Il n'y a pas besoin d'aller chercher à l'étranger d'autres missions.

Journaliste : Vous voulez dire que les entreprises françaises, entre elles, déjà s'espionnent aussi.

Espion : Exactement.

Journaliste : Alors de quel type de mission on peut vous charger ?

Espion : Par exemple, il y a deux sociétés qui répondent à un appel d'offres et la première société veut savoir à quel montant l'autre va répondre pour aller en dessous, bien sûr. Et donc là, nous on va espionner pour leur dire exactement "voilà, leur appel d'offre est à tant". Ou tout simplement aller voler un secret industriel de façon à ce qu'ils puissent le sortir avant eux.

Journaliste : En France, le vol de secret industriel est puni de 3 ans de prison. Du coup, pour ces opérations illégales, les barbouzes demandent cher.

Le monde s'est accéléré en 1987 avec la création du CAC 40, la Cotation Assistée en Continu, une invention française créée par la Compagnie des Agents de Change. L'espionnage dans les entreprises s'est nationalisé en même temps que les grands groupes devenaient défiants à l'égard d'un état qu'ils n'avaient pas soutenu.

Le chantage politique est devenu une machine de guerre tout autant que le chantage économique. Au coeur de l'action, ce sont les voies des électeurs que l'état et les entreprises se disputent. La France est devenue une république bananière au service de grands groupes qui cultivent surtout la peau de banane. L'état a progressivement été déjoué de sa mission, mais quoi que... on a vu ces dernières années l'ambition de nombreux hommes politiques s'accommoder parfaitement de cette nouvelle politique française. Certains ont fermé les yeux tandis que d'autres sont montés au drapeau d'un patriotisme de marques et de grandes enseignes.

C'est une nouvelle idée de la nation qui a vu le jour avec la D2IE. En 2009, Olivier BUQUEN succédait à Alain JUILLET après avoir occupé un poste de cadre chez BOLLORE. L'espionnage français a été privatisé par les grands groupes qui ont fait jadis les réseaux FOCCART. Le silence des agneaux de la nation commence avec la vidéo suivante, on nous parle des "tremblements de mondes", c'est à dire que la psychologie de l'entreprise, ses craintes, ses inquiétudes, ses frissonnements deviennent en quelque sorte le coeur d'une affaire d'état. Et c'est toute une politique qui se dessine dans le message que nous délivre Alain JUILLET, en d'autres mots, il faut avoir peur.




Sur le fondement de la peur, un certain nombre de services se mettent en place et surtout, comme on l'a vu avec les attentats terroristes, ce sont un certain nombre d'actions légalisées qui ont pu être menées. Perquisitions, gardes à vue, les libertés s'envolent et d'autant mieux que les gens ont peur. Hors, si les gens ont peur, c'est aussi parce que le Cheval de Troie est entré dans la nation France et qu'il a réussi le pari d'une psychose. Cela ne touche pas seulement les particuliers, mais également toutes les entreprises qui sont un peu hors du système. La peur domine tous les instincts et avant tout, ceux de la réussite et du progrès.

Dans mon entreprise, ce ne sont pas des chinois qui sont venus créer la zizanie, mais de bons petits français, compagnons du devoir du tour de France, patron de PME du textile et de l'immobilier, retraités, etc... Des hommes qui ne sont ni des résistants ni des représentants de l'état, mais les membres d'un réseau que des hommes à la tête des services de renseignement contrôlent. Et tout cela, ils ne l'ont pas fait que pour moi. Si le système est en place, c'est pour appliquer la même méthode à l'ensemble des français qui auraient une vision plus humaniste du monde. L'humanisme, ils n'en veulent pas, ils n'y croient pas et surtout, ils le combattent.

La France élitiste des réseaux FOCCART est devenue une France en perte de vitesse. Les ingénieurs s'en vont, les entreprises s'en vont, et ce ne sont pas celles que l'on croit. Les grands groupes restent tandis que toute l'économie des petites entreprises chancelle.

La France a voulu la séparation de l'église et de l'état. Il est temps qu'elle demande la séparation des grands groupes et des services de l'armée, de la DGSE et des administrations françaises. Il est temps que la France se réveille avec des projets, de la confiance, de la grandeur, et un esprit de gouvernance qui n'appartient qu'au peuple, et à lui seul ! Une France juste et équitable, bienveillante, protectrice, une patrie qui est un modèle, un repère et un droit.



Le cheval de Troie

By EP on: 14:39:00

dimanche 17 avril 2016

Pour expliquer les relations des différentes affaires dont j'ai été victime, j'ai réalisé le graphique ci-dessous (télécharger le PDF en A3). Ce graphique montre l'arborescence des différentes opérations de sabotage, leur impact sur mon entreprise et sur ma vie privée.



Il y a eu quatre séries de sabotage consistant à dégrader le chantier démonstrateur. Je rappelle, ce chantier avait pour objectif de démontrer que l'utilisation du chêne français dans une maison BBC était possible à un coût de 1200€/m² habitable.

Premier sabotage le 29 décembre 2012, toutes les entreprises étaient en vacances, le maître d'ouvrage voulait se charger lui-même de l'évacuation de la terre de son chantier. Il a fait appel à la société T37 qui a accepté de travailler au noir. Le maître d'ouvrage a donné l'ordre à cette entreprise de déverser de l'argile dans les tranchées de drainage du chantier. Cela conduira à des difficultés de travail, un ralentissement du chantier et un surcoût. Durant six mois, le maître d'ouvrage a organisé des RDV avec la société T37 qui devait réparer le désordre, mais la société T37 n'est jamais venue et le maître d'ouvrage envoyait sa femme pour porter le message. Autant de déplacements et de perte de temps pour mon entreprise.

Mon entreprise a dû réparer à ses frais pour pouvoir poser des échafaudages et poser la couverture, c'est donc mon entreprise qui a loué du matériel de terrassement, qui a dégagé les tranchées de drainage et qui a posé les drains. Plus tard, le maître d'ouvrage écrira dans un courrier à Que Choisir que l'entreprise de charpente n'avait pas posé les drains, et donc, que la somme qui lui était demandé de payer était injustifiée. Le chantier a été bloqué pour non-paiement par le maître d'ouvrage et la procédure juridique a commencé.

En février 2013, MrPR a demandé à l'un de ses anciens employés de téléphoner à l'un de mes employés en sa présence. L'opération consistait à me dénigrer et voir comment mon employé réagissait. Plus tard, cet employé a déclaré un faut accident du travail ce qui a fait l'objet d'une enquête à ma demande des services de sécurité sociale. L'employé sera réintégré quelques jours dans l'entreprise le temps de suivre la procédure légale de licenciement. Il en profitera pour commettre des actes de dégradation volontaire qu'un huissier a pu constater.

Quelque temps plus tard, alors que j'arrivais sur le chantier, l'un des employés est sorti de la maison en construction pour m'annoncer qu'il démissionnait. Il aurait trouvé un autre travail. C'était l'employé le moins problématique et le plus enthousiaste de l'entreprise, cette annonce a donc été un choc. Quelques jours plus tôt, c'est CRG qui a donné sa démission après avoir prétexté l'hospitalisation de sa grand-mère pour s'absenter de l'entreprise et démarcher un autre employeur. En partant, il a entrainé son collègue et tous deux ont commis des actes de dégradation qui ont fait l'objet d'une plainte.




Après le départ de CRG, j'ai embauché un nouveau chef d'équipe. Nous avons fait le point du chantier et il est apparu que CRG avait dissimulé de graves dégradations qu'ils avaient commises à dessein. Il aura fallu un mois et demi à trois salariés pour réparer, autant de salaires, de charges et de retard aux frais de l'entreprise.

Pratiquement à la même époque, FIDUCIAL expertise faisait tomber les comptes de résultat, -92955 euros. Il restait plus de 11.000 euros en banque, mais l'entreprise était dans le rouge. J'ai commencé ma croisade des experts. J'ai rencontré un ancien banquier devenu conseiller de PME qui m'a recommandé de reporter la clôture des comptes. Ma notaire m'a orientée vers une nouvelle avocate qui m'a conseillée de changer de cabinet comptable. La comptabilité des 18 premiers mois d'activité m'aura coûté plus de 16.000 euros, tout cela pour remettre les comptes à jour. Cela aura immobilisé mon temps de mai 2013 à septembre 2013 pour reprendre toute la comptabilité sur 18 mois. Le bilan au final était de 1374 euros ce que le patron de BPI France à Orléans qualifiera de "pas trop mal" pour une petite entreprise comme la mienne.

Mr PR s'était engagé à me vendre son bâtiment. En l'attente que mon entreprise se développe et que je puisse réaliser un emprunt, nous avions convenu d'un bail précaire. Le bâtiment était encombré de nombreux polluants ce que les notaires n'ont jamais voulu mettre par écrit pour motif que cela risquait de compromettre l'obtention de prêts bancaires. Mr PR, en honnête homme, s'était engagé devant les notaires à faire le nécessaire pour nettoyer le bâtiment. Il n'en a rien fait. J'ai dû faire constater par un huissier. Aujourd'hui, nous réglons cette affaire au tribunal, mon entreprise a dû déménager en mars 2014 et n'était plus en mesure de se redévelopper.

Ce sont aujourd'hui plusieurs procédures avec un certain nombre d'incohérences. Comment un maître d'ouvrage qui se sait responsable des désordres sur son chantier ne prend-t-il pas une pelle et une remorque pour nettoyer? Je pense que n'importe quel maître d'ouvrage ordinaire aurait fait le nécessaire pour réparer dans le but d'accélérer le chantier et d'entrer dans sa maison. En même temps, son fils intégrait une école privée internationale, tandis que simple maraîcher et sa femme ne travaillant, il avait prétexté ne pas pouvoir payer le coût du terrassement. Comment ce même maître d'ouvrage se sent-il suffisamment à l'aise pour faire une fausse déclaration à l'association Que Choisir? Dans une autre affaire, c'est l'autre client apporté par MrT qui a prétendu ne jamais avoir signé de contrat et d'aller jusqu'à contredire l'analyse graphologique ordonnée par le tribunal. Ce même personnage m'a même menacée par le biais de sa belle-fille, contrôleur des impôts, de mettre mon entreprise en difficultés.

Enfin, Mr PR n'a manifestement jamais eu l'intention de vendre son bâtiment. Quand on est âgé de 92 ans et quand on vend un bâtiment pour le prix de 500.000 euros, il n'y a que deux options, soit payer du personnel pour le faire, soit vendre ce matériel à l'acheteur qui en fait son affaire. A 10.000 euros, il a refusé de me vendre le contenu pour motif que cela valait plus, mais au final, il a fallu que je m'occupe mois même du nettoyage et des ventes pour démarrer mon activité, une opération qui aura coûté l'équivalent de 18 mois de loyer pour un bâtiment occupé 15 mois.

On appelle ce type de procédures à répétition des "procédures judiciaires discovery" visant à obtenir des documents confidentiels par voies légales. Ces documents peuvent être des plans, des notes de calculs, des notes de coûts, des méthodes logistiques, etc... Dans mon cas, on m'a demandé les plans, les notes de calculs et d'expliquer ma méthode d'évaluation des coûts, puisqu'elle repose sur des méthodes de travail. Autant de secrets que l'entreprise peut ne pas dévoiler, mais au risque de perdre la procédure qui est en cours. Les avocats sont peu formés à ce type de problématiques et les experts juridiques font mine de ne pas savoir. Au final, l'entrepreneur reste seul à devoir payer tous les frais de procédure. J'en suis à plus de 11.000 euros uniquement de frais d'avocat, sans compter les dossiers, les photocopies, le temps, les frais d'huissiers, etc... Quand ça commence, cela ne s'arrête pas et ceux qui sont derrière ce type d'opérations peuvent aller jusqu'au crime. C'est d'ailleurs l'objectif en maquillant le crime par un suicide.

Cette affaire est un peu différente d'une simple concurrence déloyale puisque les liens entre les personnes semblent démontrer que des agents au service de l'état ont commandité l'opération. La difficulté commence là, puisque la gendarmerie ne donne pas suite à ma plainte. J'ai écrit au préfet de l'Indre-et-Loire qui n'a jamais donné de suite. J'ai écrit au Procureur de la République qui a classé cette affaire. Au final, ce sont un ensemble de services qui ne représentent plus la justice, mais la raison d'un état mis au service de quelques très grosses entreprises dont les liens avec l'étranger sont plus forts que ceux de la nation.




Une opération criminelle

By EP on: 18:06:00

samedi 16 avril 2016

Les trottoirs ne sont pas larges, mais ce sont plusieurs kilomètres de réseaux entre politiques et petites entreprises. Certaines, pas toutes, mais certaines ont les deux casquettes, tantôt artisan et tantôt élu local. C'est le cas de Jean-Vincent BOUSSIQUET qu'un journal de la CCI des années 2006-2007 décrivait comme un "requin". Il a la réputation d'acheter des brevets, voire, de les démolir. En 2006, la CCI le décrivait comme un homme d'ambition qui projetait de développer une gamme de maisons bois. Cela ne s'est jamais véritablement fait, mais l'artisan est devenu ingénieur en créant la société CUB pour la préfabrication de charpente.

Mon chemin et celui de Jean-Vincent BOUSSIQUET se sont croisés en 2011 alors que nous assistions au voyage d'étude organisé par la CMA des Vosges dans le cadre d'un programme de développement de la filière des bois locaux. Je suis intervenue lors d'un groupe de travail organisé le 4 novembre. Il est intervenu le lendemain matin pour présenter le CNDB dont il avait la présidence.

Jean-Vincent BOUSSIQUET a occupé plusieurs postes d'élu, notamment comme président de la Chambre de Métiers de l'Indre-et-Loire. C'est à ce titre qu'il a participé à un rapport sur "LES PETITES ENTREPRISES ET LES ENTREPRISES ARTISANALES - « L’HOMME AU CŒUR DE L’ECONOMIE » signé  Didier CHOUAT, Député des Côtes d’Armor et Jean-Claude DANIEL, Député de la Haute Marne. "Faute de temps", Jean-Vincent BOUSSIQUET n'aura pas rempli sa mission, à moins que cela soit dû au manque de motivations. 


Mon chemin a croisé celui d'un employé de Jean-Vincent BOUSSIQUET lors du groupe de travail organisé par le Conseil Général de l'Indre-et-Loire. J'avais été invitée pour mon travail d'innovation sur les feuillus. J'ai profité de ce groupe de travail pour signaler que le projet de Pressac avait été construit en bois importé avec de la main d'oeuvre étrangère. L'employé de Jean-Vincent BOUSSIQUET a rétorqué au vif, "oui mais nous, on fait le Center Parcs". C'est toute une philosophie.

Lorsque Daniel COUDERT a placé un jeune Compagnon dans mon entreprise, la maison des Compagnons de Tours s'est soulevée y voyant une manipulation de Paris. A prime abord, ils ont invoqué qu'un jeune avait été placé en entreprise sans leur aval, puis que le chef d'entreprise n'était pas compagnon, puis que le chef d'entreprise était une femme et enfin, que je faisais travailler mes salariés sous accord de confidentialité et sous clause de non concurrence, un vrai scandale. Le représentant des compagnons d'Orléans est venu spécialement à Loches pour mettre toute la lumière sur cette affaire. J'apprenais plus tard que trois entreprises des environs de Tours s'étaient liguées contre moi, et j'ai longtemps cru que c'était le motif des agissements de mon salarié. Je pensais que la compétition entre jeunes avait fini par l'entrainer dans une série d'actes de sabotage. En fait, il y a trop d'éléments qui le rattachent à la GUINEE, au GABON et aux réseaux FOCCART pour ne pas penser qu'il ait été placé à dessein. Si BOUSSIQUET avait cherché à me déstabiliser par la voix des Compagnons de Tours, il n'aurait pas eu trop de mal au simple fait que j'étais une femme. Qu'une femme innove en charpente, dépose des brevets, créée une entreprise, recrute des salariés et remporte des marchés, c'était pour eux le comble du scandale.

Le 21/11/2013, la presse annonce que Jean-Vincent BOUSSIQUET a remporté l'appel d'offres pour le Center Parcs de la Viennes, 400 cottages sur 800 à construire en un peu plus d'un an. La presse parlera d'un important investissement dans des machines à commande numérique. Sur le site de CUB, il est fait état d'une K2, d'une K3 et d'une BOS-MOB.


Est-ce assez pour sortir les 400 cottages? La presse parle également de partenariats avec 6 autres entreprises qui auraient par conséquent réalisé 67 cottages chacune, une disproportion six fois inférieure au marché de BOUSSIQUET. L'entreprise BOUSSIQUET, ce sont 44 salariés pour l'ingénierie et la charpente dont trois équipes de trois salariés ont travaillé sur le Center Parcs. Comme dit Jean-Vincent BOUSSIQUET dans l'article du 21/11/2013 "il va falloir monter 2 à 3 maisons par jour ouvrable". Est-ce une chimère ?


L'entreprise BOUSSIQUET est située à 30 kilomètres du Center Parcs, une proximité qui aurait pu favoriser la passation du marché. Les six autres entreprises sont originaires de la Vienne pour deux d'entre elles, du Maine-et-Loire pour trois d'entre elles et 1 de la Charente. L'appel d'offre a été passé au niveau européen, mais d'après l'article de la NR, les élus ayant obtenus de Pierre et Vacances qu'une bonne part des marchés soient réservés aux entreprises locales, c'est BOUSSIQUET qui a gagné les 800 cottages dans le cadre d'un "groupement d'entreprises", dont 400 pour BOUSSIQUET.





Comment l'ambition d'un chef d'entreprise comme BOUSSIQUET a-t-elle pu rencontrer l'ambition de décideurs politiques et de groupes comme Dalkia, Pierre et Vacances ou Center Parc ? La vidéo ci-dessous apporte peut-être des éléments de réponse.





31:24 - Narateur : Ancien maire PS d'Hénin Beaumont, condamné pour détournement de fonds publics, Gérard DALONGEVILLE va nous faire des révélations sur sa campagne municipale de 2001. Elle aurait été financée en partie par des entreprises locales et ce d'après lui, grâce à Jean-Pierre KUCHEIDA, un autre baron du Nord. 

Gérard DALONGEVILLE: "Jean-Pierre KUCHEIDA m'envoie 2-3 entrepreneurs du BTP qui effectivement en l'espèce, financent ma campagne donc ces espèces seront versées par des militants au travers des chèques, donc qui vont officialiser ce blanchiment d'argent d'entreprises dans la campagne électorale." 

Narateur : En clair, des militants socialistes avaient récupéré l'argent liquide des entreprises pour établir des chèques à l'ordre du PS. 

Gérard DALONGEVILLE: Ça s'appelle de la corruption, ça s'appelle du blanchiement, ça s'appelle du financement illégal de parti politique . 

Narateur : Aujourd'hui, la justice enquête sur ces accusations de Gérard DALONGEVILLE.

33:25 Rémi LEVEBVRE : Aujourd'hui, le pouvoir s'est déplacé de l'état vers les pouvoirs locaux et au parti socialiste, c'est la même chose. Finalement, le leadership des dirigeants nationaux doit de plus en plus composer avec ces barons locaux, ces notabilités locales qui ont pris un pouvoir considérable et qui font et défont les majorités au parti socialiste.

En d'autres termes, les dirigeants des partis n'y seraient pour rien, ce sont les petits barons qui seraient fautifs. Pour rendre cette prise de parti des entreprises un peu plus claire, j'ai fait le schéma ci-dessous qui explique comment l'argent des appels d'offres publiques retournent dans les caisses des partis.


Si on compare le prix des fournitures négociées chez les fournisseurs, les temps estimés sur les anciens abaques de calcul, la quincaillerie et les coûts de l'entreprise, on se rend compte que les prix au m² fournis par les logiciels de devis sont très au-dessus de la réalité. Cela conduit à une augmentation exponentielle des prix de la construction telle évoquée dans mon "Manifeste pour la filière bois". Au premier trimestre 2001, l'indice du coût de la construction était à 1125€/m² habitable. Au 4ème trimestre 2011, il est passé à 1638€/m² habitable, soit, 45.6% d'augmentation en 10 ans. Aucune autorité de contrôle ne régule les marchés et c'est une dérive qui facilite le détournement de fonds publics.

Sur un projet de Center Parcs à 300 millions d'euros, dont 80 millions de fonds publics, pour lequel une entreprise de taille moyenne remporte 400 cottages (800 en réalité dans le groupement d'entreprises), on se demande par où et pour qui sont passés les fonds. Quand en plus on retrouve des liens généalogiques entre l'élu sénateur qui porte le projet et l'entreprise lauréate de l'appel d'offre, on se demande comment les marchés ont étés remportés. Quand on examine la chronologie du projet, les éléments déclencheurs, les apporteurs de deniers, on se demande s'il n'y aurait pas eu de corruption, ou voire pire, les éléments de preuve d'une entreprise criminelle. Mon enquête reste ouverte et elle se poursuit avec humour.


Les petits trottoirs de la république

By EP on: 22:33:00
La Grande Loge de l'Alliance Maçonnique Française est une association qui a été créée à Tours le 28 avril 2012 lors de l'assemblée générale qui s'est tenue au Vinci en présence de 2000 frères. Ils sont aujourd'hui environ 15.606 dont 46 sont originaires de Tours.




Alain JUILLET (au centre sur la photo), ancien patron de la DGSE, a pris la présidence de la GL-AMF jusqu'au 10 janvier 2015. C'est Claude BEAU qui lui a succédé comme Grand Maître pour un mandat de 3 ans. Claude BEAU est un ancien judoka originaire de Poitiers, dans la Vienne. Il a été initié à la franc-maçonnerie par la loge Charles Martel de Poitiers (Grande Loge Nationale Française).




Le siège de la GL-AMF est situé 49 rue de Chabrol dans le 10ème arrondissement de Paris, un immeuble très ordinaire qui abrite tout de même quatre sociétés de marchands de biens et une entreprise de l'industrie des fourrures.





La chronologie de la création de la GL-AMF est la suivante: 

  • 28 janvier 2012: Annonce du lancement de la nouvelle Grande Loge
  • 24 mars 2012: 1ère assemblée générale de la Maison des Maçons du REAA
  • 24 mars 2012: La Maison du Rite Français intègre la GL-AMF
  • 13 avril 2012: La Loge « L’Anglaise 204 » rejoint la GL-AMF
  • 21 avril 2012: Constitution de quatre Maisons de Rite
  • Avril 2012: Réunions de présentation de la GL-AMF
  • 28 avril 2012: Fondation de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française
  • 6 mai 2012: Allocution solennelle du Grand Maître de la GL-AMF
  • 11 mai 2012: Accident de mes parents




Mes parents se trouvaient dans la voiture rouge. Mon père est mort, ma mère grièvement blessée avec un pronostic vital prononcé jusqu'en octobre 2012. Elle s'en sortira finalement avec de nombreuses contusions, mais comme le dit un oncle pompier, c'est une miraculée, elle reste avec peu de séquelles. Les risque aujourd'hui sont les nombreuses phlébites qui peuvent provoquer une embolie pulmonaire.

Peu avant leur accident, mes parents ont aidé leur association à mettre des tables en place pour une fête annuelle. Ils ont bu un jus d'orange et ils sont partis. Ma mère, qui ne dort jamais en voiture, s'était endormie ce jour-là. C'est finalement ce qui l'a sauvée. Parmi les membres de l'association, des militaires et des politiques dans la bande des retraités. La gendarmerie a conclu à un malaise vagal. Mes parents allaient à Chinon pour acheter les fleurs des obsèques d'un oncle. Peut-être l'émotion, ou peut-être tout autre chose.

Quand on voit ce dont les réseaux FOCCART sont capables, il m'est difficile d'ôter de mon esprit la coïncidence des dates entre la création de la GL-AMF, l'accident de mes parents et la présence d'Alain JUILLET dans le périmètre de ces évènements. Plusieurs éléments me paraissent étranges comme le fait qu'il n'y ait pratiquement pas de sangs à l'emplacement de mon père. Sur son lit de mort, la jambe gauche était environ 7cm plus courte que la jambe droite. Les pompes funèbres ont dû faire une reconstitution faciale. Pour l'extraire de la voiture, ils ont dû scotcher son visage de manière à le tenir en un seul morceau. Son pantalon n'avait pas de sang non plus, juste quelques goûtes. Il n'y a pas eu d'autopsie pour définir les causes de la mort. L'affaire a été classée.

Pour moi, il reste des zones d'ombres qui rejoignent toutes les autres mais pour lesquelles la justice française reste muette. Toutes les affaires juridiques se passent au civil malgrès deux courriers au Procurreur de Tours et au Préfet de l'Indre-et-Loire. Il est difficile de ne pas y voir le sceau de l'étouffement comme savent si bien le faire les réseaux FOCCART. Ce qui est plus flou, c'est le rôle des politiques comme l'ancien maire Jean GERMAIN. Il s'est suicidé le 7 avril 2015 pour une soit disant affaire de mariages Chinois. C'était un franc-maçon de renom et le porteur de projet de la centrale biomasse DALKIA de Tours. Coïncidence ?

La GL-AMF

By EP on: 16:01:00

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