En novembre 2014, le Conseil Général du 37 m’a demandé de participer à un groupe de travail sur la filière bois. Le compte rendu de ce groupe de travail évoque les problématiques suivantes :
"Depuis un ou deux ans il y a du Bois-Industrie (BI) qui passe en Bois-Énergie (BE). Les besoins nouveaux sont dus à l’émergence des nouvelles chaufferies.Le prix du B-E a quasiment doublé en deux ans. Exemple au niveau de la popiliculture ou on assiste à un appauvrissement sur les ressources à prélever pour le Bois-Industrie. Il serait peut-être important de reprendre les statistiques sur la disponibilité réelle en B-E et B-l et les comparer avec les besoins exprimés par les nouvelles chaufferies.Il serait aussi important de retravailler sur ce qu’est et doit être le Bois-Energie (Redéfinition) : Un sous-produit valorisé en biomasse : Le B-E déchet n’est qu’une résultante.En gardant une répartition proche de la dernière connue (2012), il y aurait 200 000 m3/an pour le BO, 270000 m3/an pour le Bl et il resterait 280000 m3 pour le Bois énergie, alors qu’à partir de 2015, les besoins seuls de l’Indre et Loire en BE seraient déjà supérieurs (estimation de 300 000 tonnes).L'énergie vient prendre des parts d'intérêt dans des métiers qui ne sont pas les siens et perturbe l'équilibre financier des professionnels, agriculteurs et forestiers. Si les besoins en combustible des chaufferies sont différents (petite chaufferie, 20 à 25 % d’humidité et grosse chaufferie 50 % ou plus), la concurrence ne se situe pas entre bois bûche et BE mais plus BE/BI."
Etaient présents lors de ce groupe de travail l'association Arbocentre, des propriétaires forestiers, des élus, des exploitants forestiers et deux entreprises du bois, celle de Jean-Vincent BOUSSIQUET déjà cité dans le dossier de Pressac et ma jeune entreprise innovante. Au total, une vingtaine de personnes seulement pour débattre d'un sujet à l'échelle du département. Les annonces sur cette journée ont été faites dès juillet 2014 sur le site de Puissance 2D dont l'un des partenaires n'est autre que l'ISL, dont Anne LAUVERGNON, ancienne directrice d'AREVA, est un membre d'honneur. L'organisateur de ce groupe de travail est Marian Hanzel, Directeur délégué à la valorisation du patrimoine naturel du CG37. Il est également l'auteur d'un livre sur la chasse, notamment, la chasse à courre.
Mon intervention à ce groupe de travail a été souhaitée par Marian Hanzel suite à la publication d'un article dans le magazine "C'est en Touraine", page 13 du journal. L'ambiance était celle habituelle d'un groupe de travail où les uns et les autres relatent les problématiques qu'ils rencontrent dans leur branche de la filière. Le constat des exploitants forestiers soulève de vraies questions que je vais tenter d'expliquer sommairement.
Une forêt de feuillus est composée de multiples espèces à dominance le chêne. Une forêt de feuillus produit de 4 à 7 mètres cubes de bois par hectare et par an, mais généralement, pour assurer un bon renouvellement forestier, on se base sur une production annuelle de 4 mètres cubes. Cela veut dire que chaque année, un carré de 100m x 100m de forêt mature peut produire 4m3 de bois d'oeuvre et de bois industrie.
La vocation d'une forêt est de produire du bois d'oeuvre et du bois industrie. Le bois industrie sera destiné à la menuiserie pour la fabrication de fenêtres, de portes, de plaquages, d'éléments bois sur lesquels on ne tolère aucun défaut. Le bois d'oeuvre est plutôt destiné à la charpente. Il est vendu en sections plus larges et tolère quelques défauts. Le nombre de défauts tolérés est défini par les normes françaises, notamment la norme NF B52-001.
L'exploitation de la forêt génère de nombreux déchets. Déchets en forêt lors de l'abattage et de l'ébranchage des arbres abattus. Déchets en scierie lors de l'écorçage et de la coupe des bois. Les déchets d'élagage sont produits chaque année sur le bord des routes pour empêcher la végétation d'envahir les voies de circulation. Ce sont trois types de déchets qui autrefois n'avaient aucune valeur marchande. A l'inverse, ils avaient une valeur écologique puisque les déchets forestiers favorisent le renouvellement des sols.
L'utilisation de déchets de scierie existe depuis au moins une vingtaine d'années. Ils ont été utilisés pour la production d'eau chaude sanitaire en remplacement du bois. Le bois rond de chauffage qui est commercialisé pour les petites chaufferies domestiques fonctionnait de manière séparé au marché des déchets de bois. L'utilisation des déchets de scierie a été développé pour les grosses chaufferies puis est passé à l'échelle domestique. Les déchets ont été utilisés en vrac jusqu'à ce qu'il apparaisse plus utile de les sécher et de les compacter en granules de bois. La granule de bois est fabriquée à partir de la sciure. Les copeaux de bois sont fabriqués par le déchiquetage du bois et reste sous la forme de petits morceaux de bois sans compactage industriel.
Dans les années 2009-2010, on a vu apparaitre de nouvelles chaufferies collectives permettant l'utilisation de copeaux, notamment ceux issus de l'élagage des routes. Chaque année, les communes produisent des tonnes de copeaux qui partaient d'ordinaire pour la fabrication de terreaux. Ces mêmes copeaux ont progressivement été transformés en ressource énergétique pour la production de chaleur, notamment d'eau chaude. La production d'énergie s'est imposée lorsque des industriels ont ramené au gout du jour les anciennes chaufferies bois qui produisaient de l'électricité à base de charbon. Le charbon naturel est une ressource minière, mais le charbon de bois existe et a longtemps existé comme ressource principale des chaufferies, notamment pour la production des aciers. Il a suffi d'adapter une centrale à vapeur sur les anciennes chaufferies pour produire de l'électricité. Une centrale à vapeur, c'est le schéma du nucléaire dont on aurait remplacé le combustible chauffant. La production d'électricité à partir de bois biomasse s'inscrit dans la continuité des industries à charbon et à l'uranium.
Toutes les évolutions récentes sur l'utilisation de la biomasse existaient il y a plus de vingt ans, notamment pour le séchage des bois de scierie. Les scieurs produisaient des déchets qu'ils pouvaient revaloriser par des chaufferies à vapeur, cette vapeur leur servant pour le séchage du bois. Ainsi, avec une ressource énergétique gratuite, la sciure de bois, et un investissement rentabilisé sur 7 ans pour l'installation machine, ils pouvaient sécher du bois et accroitre la valeur marchande de leurs produits. Un chêne vendu non-séché sera commercialisé autour de 500 à 600 €HT/m3. Un bois séché peut être revendu de 1000 à 2500 €HT. On voit toute l'importance de ces chaufferies dans le cycle d'une industrie forestière.
Les problèmes sont apparus lorsque les industriels de l'énergie, ceux dont le métier est de produire de l'électricité, se sont mis à envahir des métiers qui n'étaient pas le leur. C'est le cas du photovoltaïque où l'industrie énergie demande aux particuliers de financer et d'assumer les risques de la production d'énergie. C'est notamment ce que l'on voit avec les agriculteurs. Certains ont investi de larges sommes d'argent pensant améliorer leurs revenus avec de l'électricité, mais lorsque leurs machines agricoles tombaient en panne, ils avaient perdu leur capacité de crédit déjà passée dans le solaire.
Avec le développement de nouvelles centrales à énergie biomasse, les problèmes sont légèrement différents. Sur de grosses centrales, les producteurs d'électricité sont ceux qui investissent, qui gèrent et qui assument les risques de leurs installations, mais ils s'approvisionnent sur des ressources dont les autres industries avaient besoin. Ils auraient pu fonctionner sur les déchets qui n'avaient pas été valorisés, mais la ressource n'étant pas suffisante, ils ont puisé dans les ressources du bois industrie et du bois construction.
Ce qui est grave, ce ne sont pas tant les erreurs que la volonté délibérée de déstabiliser un marché et c'est précisément ce qui se passe avec DALKIA. Pour vendre ses projets aux élus, DALKIA annonce des chiffres qui sont faussés et cela dans l'intention d'obtenir l'attention du public, de flatter l'esprit de dynamisme économique des élus et de lever des fonds publics, ceux-ci étant alloués en fonction du montant des investissements de départ. Plus les investissements sont hauts, plus l'aide publique est importante. Hors, lorsque l'on compare les investissements annoncés avec le rendement produit, on constate que d'un projet à l'autre, les chiffres sont sans commune mesure. On constate également que la ressource forestière n'est pas extensible. Hors, DALKIA annonce des approvisionnements supérieurs à la ressource forestière, sous-entendu, cette ressource n'existant pas, c'est DALKIA qui va la créer en transformant du bois industrie en bois énergie.
DALKIA n'est pas sans savoir quels sont les véritables chiffres de la ressource, mais il se dit "c'est pas grave, il y a du bois industrie qui n'est pas utilisé". A priori, cela ne pose pas de problème sauf qu'en mobilisant cette ressource à un prix très inférieur à sa valeur, les exploitants forestiers ne peuvent plus vendre ce bois-là. Lorsqu'un acheteur se présente avec une commande sur un volume de bois, la totalité du volume n'existe pas. Comme les coûts logistiques sont à prendre en considération, cela se traduit par des pertes d'opportunité de marché.
DALKIA ne travaille pas seul. Dans les locaux de DALKIA à Tours, on retrouve la société Biomasse et Développement (BED). Celle-ci a pour vocation d'approvisionner la société DALKIA en ressource biomasse, mais la BED est dirigée par Benoît GUIBLIN qui est également le directeur de la BED. La BED n'emploie aucun salarié (à vérifier). C'est en quelque sorte une société de domiciliation sous laquelle on va retrouver les activités d'autres entreprises. C'est là que le système devient plus opaque et c'est là que l'enquête doit déterminer les liens de la BED avec le cabinet Coudert, savoir où la BED s'approvisionne en biomasse et qui gère cette biomasse. Au niveau comptable, la BED génère un déficit de 693.469€ alors que son capital n'est que de 40.000€. La création d'un capital négatif est réglementée par la loi, à laquelle toutes les petites entreprises sont soumises.
Il apparaît important de déterminer la provenance de ce déficit sur une activité de domiciliation (pas de structure, pas de machines, pas de salariés), savoir si cela correspond à l'achat massif de matières premières en vue de déstabiliser un marché et la revente de ces matières premières à DALKIA sur plusieurs années. Les enjeux se dessinent sur le tableau ci-dessous réalisé à partir de données fournies par DALKIA sur un document PDF accessible sur internet. A Nantes par exemple, DALKIA construit une centrale biomasse chargée de produire 14 MWé. Sa consommation biomasse est de 20.000 tonnes de bois consommé par an. Lorsque l'on ramène la consommation de bois par rapport au nombre de kw produits, on se rend compte que les centrales de Tours, Orleans et Descartes sont très supérieures à la moyenne des autres centrales. Les investissements de DALKIA sur la centrale de Tours ont été annoncés dans la presse autour de 30-40 millions à 10 millions près. Cela aurait pu être des milliards, cela aurait été pareil. La centrale de Descartes, dont le rendement est quasi identique à celui de Tours, ferait l'objet d'un investissement de la part de DALKIA autour de 65 millions d'euros. Des chiffres quasiment doublés qui se traduisent par autant de subventions. Tous les articles sur DALKIA sont disponibles dans la revue de presse.
Il apparaît important de déterminer la provenance de ce déficit sur une activité de domiciliation (pas de structure, pas de machines, pas de salariés), savoir si cela correspond à l'achat massif de matières premières en vue de déstabiliser un marché et la revente de ces matières premières à DALKIA sur plusieurs années. Les enjeux se dessinent sur le tableau ci-dessous réalisé à partir de données fournies par DALKIA sur un document PDF accessible sur internet. A Nantes par exemple, DALKIA construit une centrale biomasse chargée de produire 14 MWé. Sa consommation biomasse est de 20.000 tonnes de bois consommé par an. Lorsque l'on ramène la consommation de bois par rapport au nombre de kw produits, on se rend compte que les centrales de Tours, Orleans et Descartes sont très supérieures à la moyenne des autres centrales. Les investissements de DALKIA sur la centrale de Tours ont été annoncés dans la presse autour de 30-40 millions à 10 millions près. Cela aurait pu être des milliards, cela aurait été pareil. La centrale de Descartes, dont le rendement est quasi identique à celui de Tours, ferait l'objet d'un investissement de la part de DALKIA autour de 65 millions d'euros. Des chiffres quasiment doublés qui se traduisent par autant de subventions. Tous les articles sur DALKIA sont disponibles dans la revue de presse.
On voit au travers les chiffres que la Région Centre a été ciblée pour des raisons qu'il reste à déterminer, mais c'est peut-être la Fondation Energie pour l'Afrique de Jean-Louis BORLO qui en fourni la meilleure explication car on peut se demander de quelle énergie il s'agit, de l'énergie biomasse, de l'énergie cinétique ou de l'énergie solaire? Peut-être un petit peu de tout cela, mais l'on se rend compte que la plus grosse capacité de rendement pourrait venir de l'énergie biomasse en complément des exportations de bois africains, et si les bois africains présentent tellement d'intérêt, c'est parce qu'ils permettent de mettre la main sur les sous-sols, minerais et autres matières premières.
Lorsqu'un cabinet de gestion forestière s'engage à produire du bois en masse pour une société comme DALKIA, il n'a pas envie de voir le marché évoluer. Supposons que la BED ait acheté un gros volume de bois mais que ce bois n'ait pas encore été mis à disposition, c'est à dire qu'il est payé mais l'arbre n'a pas été abattu, le déchet forestier n'a pas encore été produit et donc par conséquent, la biomasse n'a pas été délivrée à son acheteur. Si les prix augmentent, sous l'effet de l'innovation par exemple, le bois qui devait produire les déchets coûte plus cher et donc, la société de gestion qui a spéculé sur des marchandises inexistantes s'en retrouve lésée. Et si elle est lésée, ce n'est pas parce qu'elle a vendu des déchets de bois, mais parce qu'elle a spéculé en transformant du bois construction en bois énergie. Le bois énergie, dans le meilleur des cas, est revendu autour des 75€TTC/m3, voire beaucoup moins. Nous sommes très loin des 1000 à 2500€HT pour du bois sec. Le bois construction est revendu en scierie autour de 500 à 600 €/m3. A l’achat sur pied, il vaut environ 30% de ce prix-là, soit le double du bois énergie actuel.
On voit que le trucage des chiffres de DALKIA ne vise pas à pérenniser son marché ou sa ressource mais à influencer le marché par le biais des politiques qui frissonnent à l'annonce des chiffres (c'est une opération de séduction), et surtout à influencer le marché des matières premières en bloquant toutes les évolutions. L'industrie de l'énergie vient imposer à l'industrie du bois ses propres tarifs et ses propres méthodes au détriment d'une économie nationale déficitaire, car la répercussion se retrouve là. Les importations étant supérieures aux exportations, la balance se creuse à mesure que l'on augment l'utilisation du bois et c'est un fossé d'autant plus important que l'état finance les montages financiers en faveur de l'industrie de l'énergie. La raison en est simple. L'état est propriétaire de 80% d'EDF dont DALKIA est une filiale. L'état considère donc qu'il est de son intérêt "national" d'intervenir sur les marchés en faveur d'une industrie, quitte à tuer de petites entreprises.
J'ai dénoncé cette pratique auprès des services de la concurrence et des fraudes de la DIRRECTE parce que mon entreprise est une victime directe de ce type de pratique. La DIRRECTE a rejeté ma plainte sous motif que les faits ne rentreraient pas dans le champ d'application des articles L420-1 et L420-2 du code du commerce.
"Sont prohibées même par l'intermédiaire direct ou indirect d'une société du groupe implantée hors de France, lorsqu'elles ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché, les actions concertées, conventions, ententes expresses ou tacites ou coalitions, notamment lorsqu'elles tendent à :Et là, moi je me demande, mais où est la loi ? La réponse se trouve dans l'intitulé de l'intelligence économique, quelques étages en-dessous de ceux de la concurrence et des fraudes de la DIRRECTE. Tous les agents des services d'intelligence économique sont plus ou moins liés à l'armée, à la DGA, la direction Générale de l'Armement. Quand ils ne le sont pas, ils sont liés aux douanes et aux services secrets.
- Limiter l'accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d'autres entreprises ;
- Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ;
- Limiter ou contrôler la production, les débouchés, les investissements ou le progrès technique ;
- Répartir les marchés ou les sources d'approvisionnement.
Christophe SAUVION par exemple, qui représente l'intelligence économique en Région Centre, est un ancien des douanes spécialisé dans les métaux stratégiques. J'ai rencontré Christophe SAUVION lors d'une table ronde organisée par l'ARITT Centre à Orléans. Il m'a mise en relation avec le gendarme PASCAL de l'intelligence économique à Tours qui m'a reçue, a pris des notes, et a conclus notre discussion en disant "vous savez, l'intelligence économique est un tout jeune service, je ne vois pas ce que l'on peut faire". Certes, j'ai rencontré ce gendarme suite aux multiples actes de sabotage commis dans mon entreprise, rien à voir avec DALKIA, mais j'aurais bien vu ce qu'il aurait pu faire en donnant suite à ma plainte notamment. Mais non, parce que les services sont verrouillés de très haut.
Les métaux stratégiques représentent des territoires, notamment en Afrique où la France est omniprésente. L'industrie de l'énergie est particulièrement gourmande en métaux stratégiques et d'autant plus que l'énergie est au coeur de tous les enjeux planétaires, guerre économique, tactique politique et militaire. Il suffit de regarder cette vidéo pour se rendre compte du rôle de l'énergie dans le cadre d'un conflit mondial. C'est par l'énergie que l'on contrôle les avancées et la stratégie de mouvement d'une armée. Celui qui est au contrôle de l'énergie domine le monde et c'est précisément ce que fait la France. Si on regarde la page Wikipedia d'EDF, l'information que je n'ai pas pu vérifier affirme qu'EDF contrôle 100% de l'électricité en France, en Grande Bretagne et aux USA. Un contrôle absolu sur l'industrie, les services tertiaires, les banques, les particuliers et même les gouvernements. Comme le gouvernement français, toutes couleurs politiques confondues, possède 80% des parts d'EDF, on voit bien la gourmandise des élus sur l'ensemble de cette industrie-là. Gagner le coeur d'EDF, c'est gagner les élections.
Ce que l'on voit aussi, c'est le lien incontournable entre EDF et la stratégie africaine de la France puisque les centrales utilisent des métaux, que ces métaux sont produits par des entreprises dont les liens avec l'armée française sont liés indéniablement à la souveraineté de la France. Une souveraineté qui s'apparente parfois à de la suprématie.
Les métaux stratégiques représentent des territoires, notamment en Afrique où la France est omniprésente. L'industrie de l'énergie est particulièrement gourmande en métaux stratégiques et d'autant plus que l'énergie est au coeur de tous les enjeux planétaires, guerre économique, tactique politique et militaire. Il suffit de regarder cette vidéo pour se rendre compte du rôle de l'énergie dans le cadre d'un conflit mondial. C'est par l'énergie que l'on contrôle les avancées et la stratégie de mouvement d'une armée. Celui qui est au contrôle de l'énergie domine le monde et c'est précisément ce que fait la France. Si on regarde la page Wikipedia d'EDF, l'information que je n'ai pas pu vérifier affirme qu'EDF contrôle 100% de l'électricité en France, en Grande Bretagne et aux USA. Un contrôle absolu sur l'industrie, les services tertiaires, les banques, les particuliers et même les gouvernements. Comme le gouvernement français, toutes couleurs politiques confondues, possède 80% des parts d'EDF, on voit bien la gourmandise des élus sur l'ensemble de cette industrie-là. Gagner le coeur d'EDF, c'est gagner les élections.
Ce que l'on voit aussi, c'est le lien incontournable entre EDF et la stratégie africaine de la France puisque les centrales utilisent des métaux, que ces métaux sont produits par des entreprises dont les liens avec l'armée française sont liés indéniablement à la souveraineté de la France. Une souveraineté qui s'apparente parfois à de la suprématie.
Définition de souveraineté: Autorité suprême qui prévaut sur les autres - Autorité suprême reconnue à un Etat indépendant.
Définition de suprématie: Domination, prédominance, supériorité dans un domaine.
Une suprématie qui ne s'étend pas que sur l'Afrique, mais, à en croire Wikipedia, également sur les USA et sur la Grande Bretagne. Cette suprématie est dessinée par le lien qui lie EDF à l'état français et dont les autres états sont des "clients", mais des clients dépendants et facilement influençables.
D'autres enjeux mondiaux se dessinent à l'échelle de la centrale à cogénération biomasse DALKIA de Saint-Pierre des Corps. Pour motif que l'énergie électrique est produite avec du bois, on voudrait faire croire au public que c'est écologique, tout du moins, que cela s'inscrit dans une démarche de développement durable. Hors, l'écologie et le développement durable sont deux choses très différentes. Pour preuve, l'enquête publique réalisée sur la centrale biomasse DALKIA qui montre les nombreuses pollutions communiquées en chiffres avant même l'ouverture de la centrale. On peut imaginer que DALKIA n'ait pas cherché à exagérer les chiffres, mais bien au contraire, à en adoucir la teneur. Hors la centrale biomasse de Saint Pierre des Corps produit annuellement:
- 4464 passages de poids lourds par an et 4420 VL/an, soit une augmentation de 1.3% sur la RD140 et une augmentation de 2.7% sur la RD751.
- du HCl (chlorure d'hydrogène), particulièrement corrosif, dont la concentration en sortie de cheminée pourrait être supérieure à la VLE requise de 10mg/Nm3, qui a nécessité une demande de dérogation de la part de DALKIA.
- des cendres sous foyer et des cendres sous chaudière qui représentent 4,7 tonnes/jour, soit 1715,5 tonnes par an.
- des cendres volantes dont la production est de 2.4 tonnes/jour, soit 876 tonnes par an.
DALKIA a répondu à un appel d'offre dont les critères, d'après l'enquête publique, étaient de produire 5 MWé. La centrale biomasse de Saint Pierre des Corps a été dimensionnée pour produire 14 MWé, soit près de trois fois la capacité en énergie demandée. Et là on se demande, mais que s'est-il passé ? La réponse pourrait venir par le biais des usagers de DALKIA qui se voient payer des sommes ahurissantes d'électricité. Des élus, un préfet, un enquêteur public ont laissé passer l'installation d'une centrale biomasse, 3 fois supérieure à la capacité demandée sans qu'aucun contrôle ne vienne vérifier les conséquences qu'avaient tous les chiffres annoncés. Et surtout, surtout, c'est une pratique de "vente forcée" qui se répercute en nombre d'années sur les consommateurs et sur les contribuables. Les contribuables à qui l'on fait peur, à qui on annonce les chiffres de déficits faramineux et qui se taisent.
Qui ira vérifier si DALKIA a bien investi 30 ou 65 millions d'euros? Qui ira vérifier si DALKIA ne fait pas de la vente forcée ou si DALKIA ne bloque pas le marché des matières premières. Qui ira calculer l'impact économique de la chute des prix du bois ? Et si la gendarmerie, la police et la DIRRECTE ne font pas l'enquête sur les trafics criminels d'influence et sur les conséquences que ces trafics peuvent avoir sur les petites entreprises comme la mienne, tombée dans un piège sordide, alors qui ?
Je fais du journalisme amateur au travers mon site internet, mais je le fais par nécessité de sauver ce qu'il me reste à sauver de ma vie et de mes biens, après avoir été plumée, après avoir perdu des proches, après avoir essayé tous les recours administratifs possibles. Je le fais aussi parce que je crois en des valeurs qui ne sont pas représentées par la France d'aujourd'hui. Je crois en l'honnêteté et en la justice, et c'est peut-être la seule raison qu'il me reste pour me donner envie de me battre. C'est un grand service que je rends à la France en prenant le risque de parler, mais c'est un risque qui n'aurait pas été possible si je n'avais pas été aux USA. Et j'ai trouvé ma patrie en Amérique. C'est pour devenir Américaine que je témoigne de mon passé, parce que je n'ai rien à cacher dont je puisse avoir honte. Je ne laisserai jamais la France faire croire que je puisse avoir honte du chaos que les réseaux FOCCART ont créés autour de moi. Vive l'Amérique and God Bless America !
Le trucage des chiffres par DALKIA
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