mercredi 13 avril 2016

L'affaire PRESSAC est une affaire politique qui débute les 29 et 30 mars 2011. L'incubateur CARINNA de Champagne Ardenne m'a demandé de participer à l'animation de son stand au salon INNOVACT de Reims. J'ai proposé l'exposition d'une maquette pour un projet de prototype de bâtiment flottant. Les enjeux de ce prototype consistaient à utiliser l'instabilité de fondations flottantes pour démontrer les propriétés parasismiques de la charpente sous-tendue dont la technologie était incubée auprès de l'incubateur. Le projet à l'époque devait permettre la construction d'un prototype sur l'étang de la Juchère, en Haute-Marne, mais le rapprochement de deux communautés de communes dont celle d'Auberive (fief de Jean-Claude VOLOT, ex candidat au MEDEF) n'a pas permis au projet d'avancer.

Bungalow flottant de Pressac
Maquette du salon INNOVAC
Développer une technologie innovante en zone rurale implique de venir avec des idées. J'ai réalisé une brochure de quelques pages pour montrer les enjeux touristiques de ce projet. L'objectif était d'obtenir le soutien des élus locaux pour le financement du premier prototype de charpente sous-tendue, une technologie je le rappelle, pour laquelle le rapport de l'INPI reconnait comme innovantes et à fort potentiel industriel les 32 revendications du brevet. Nous étions dans de l'innovation pure pour des technologies de charpente traditionnelle. L'objectif consistait à redynamiser les campagnes par la structuration d'une filière bois autour de la revalorisation des feuillus. Dans la brochure touristique, on voit le développement de maisons flottantes, d'affûts de tourisme et de projets culturels.


Pour sensibiliser les élus et les professionnels du bois à l'ensemble de ma démarche, j'ai organisé un voyage d'étude de trois jours en Haute-Marne durant lesquels j'ai présenté mes technologies, les chiffres du projet et l'impact du projet au niveau du département de la Haute-Marne puisque l'idée était de créer un territoire novateur non pas ciblé sur une parcelle, mais sur un ensemble de villages et de sites touristiques. Au travers un ensemble de services et de thématiques culturelles, le projet proposait de dynamiser les activités touristiques de la Haute-Marne. J'avais également à l'idée qu’une fois ce projet démontré en Haute-Marne, il deviendrait possible de trouver d'autres filières sur le Lac du Der dans la Marne. En développant un produit bois en Champagne Ardenne, nous pouvions atteindre toute la clientèle des lacs d'Europe.


Ce projet a été soutenu par les élus locaux, mais pas tous. Le sénateur ADNOT m'a littéralement mise à la porte de son bureau parce que j'abordais avec un peu trop d'assurance les thématiques de l'innovation dans les très jeunes entreprises. Jean-Claude VOLOT, que j'ai rencontré à plusieurs reprises m'avait donné le conseil de passer la main, car disait-il, j'ai déjà vu beaucoup trop d'ingénieurs avec de très bonnes idées qui se cassent le dos avec des problématiques d'entreprise. "Vous êtes faite pour créer, pas pour piloter une entreprise". Cette remarque m'avait bien évidemment énervée, mais ce n'est pas par vexation, je ne suis tout simplement pas d'accord. Il y a des pays au monde où la droiture d'esprit des personnes permet à un ingénieur de travailler avec un gestionnaire pour monter ensemble un projet d'entreprise. Hewlett Packard en est un exemple. C'est juste qu'en France, les gens ne raisonnent pas comme cela. Les gens se jalousent, cherchent par tous les moyens à pouvoir tricher, voire pirater, plagier et même si cela laisse un inventeur dans le chaos. Je fais partie de ceux qui croient qu'un peuple s'éduque et que les lois sont faites pour cela. Il n'y a donc aucune raison pour qu'un inventeur ne puisse pas porter ses idées. Par contre, il devrait être aidé et accompagné autrement que par de l'argent et des conseillers qui n'ont reçu aucune expérience d'entreprise. Il y a d'autres formes d'accompagnement à inventer et il y a surtout du ménage à faire à la tête de l'état. Rappelons l'affaire UNESCO, un bel exemple de l'intégrité française face à la loi.

Le 1er juin 2012, la Société d'Economie Mixte (SEM) pour la construction du village flottant et du Center Parc de Pressac été créée dans la Vienne. Dans un article daté du 25/11/2015 et paru dans Les Echos, on apprend le montage financier de l'opération présentée comme "l'union sacré" entre Jean-Pierre RAFFARIN et Ségolène ROYALE. D'après cet article, l'idée d'un Center Parc remonterait à 2009. Ce que ne dit pas cet article, c'est la prise d'intérêt de DALKIA dans le financement du projet. Dans un autre article paru dans la Nouvelle République le 06/06/2012 il est fait mention d'un apport de 1 million d'euros de la part de DALKIA et de 600.000 euros de la part de SOREGIES. Ce que ne mentionne pas non plus l'article des Echos, c'est la précipitation dans laquelle le projet de financement a été monté, ce que relate l'article du 15/05/2013 paru dans 7 à Poitiers.
 

On voit au travers l'article du 15/05/2013 paru dans 7 à Poitiers que le projet de Center Parcs a rencontré des difficultés de départ à obtenir ses financements. Pourtant, un élément déclencheur a permis la réalisation du projet, et cet élément, c'est Jean-Pierre RAFFARIN. Dans l'article des Echos, il est mentionné que le projet a été porté par "l'entregent de Jean-Pierre RAFFARIN". Dans un article de la Charente Libre, il est expliqué comment le sénateur Jean-Pierre RAFFARIN a "pris le dossier à bras le corps". "C'est lui" explique Jean-Claude BERTAUD "qui a mis l'an dernier en relation le maire de Pressac et le groupe parisien". Il s'agit du groupe ACAPACE qui a construit le village flottant avec la société "Cabanes et vous". "Une fois par trimestre, je réunis au Sénat des porteurs de projet et des investisseurs. Je suis un peu celui qui branche les fils". Cet article a été publié le 11 janvier 2014.



Ce sont les sénatoriales, Jean-Pierre RAFFARIN est un homme ambitieux qui vise déjà la présidence du Sénat. Dans un article paru le 21/06/2014 dans la Nouvelle République, on voit Jean-Pierre RAFFARIN "à trois mois des élections sénatoriales". L'article est intitulé "C'est Shanghai ou les Trois-Mouthiers ici?" et c'est là une véritable question puisqu'on observe à la même époque de nombreux changements dans la carrière du sénateur de la Vienne. Placé à la tête de la Fondation Prospective et Innovation, il officie depuis 2011 à la publication d'ouvrages sur la Chine. Sur le site du Sénat, on voit quà partir d'août 2014, Jean-Pierre RAFFARIN participe à la "commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées". Ce petit sénateur de la Vienne, qui remettait le 6 mai 1998 son rapport sur une " Proposition de loi déterminant les conditions juridiques de l'exercice de la profession d'artisan boulanger", est devenu en 2014 le chantre de l'économie française en Chine.

Les publications de la Fondation Prospective et Innovation
2011
Grands angles sur la Chine
2012
La Chine et les BRICS: quel destin commun?
2013
Quelle chine pour quel monde en 2020
Vers quel modèle de développement chinois?
Transmission culturelle et modernité
Bonnes nouvelles d'Afrique
2014
France Chine, quels nouveaux partenariats
Les clefs de votre succès en Chine
PME la Chine c'est maintenant
La route de la soie
Morale et société
2015
Faire équipe avec la Chine
Chine et Russie: quels stratégies
Afrique: l'émergence
Moving ahead with China
Pour une Europe à hauteur de Chine
Produire du commun
Là, j'entends déjà des voix s'élever pour dire "oui mais l'expansion de la France en Chine est importante". Je suis bien d'accord, mais en quoi cela justifie qu'un projet soit plagié d'autant que le programme touristique de la Haute-Marne visait un public de touristes chinois (voir la page 3 de la brochure ci-dessus). En quoi le projet de Pressac assure-t-il à la France des jours heureux avec la Chine? La santé des entreprises françaises et les marchés européens sont-ils moins importants? Je dirais oui ils le sont, aux yeux de certaines entreprises françaises qui sont précisément celles qui font les réseaux FOCCART d'aujourd'hui.

La participation de DALKIA au financement du Center Parcs n'est peut-être que symbolique, mais justement, visitons les symboles car c'est peut-être cette toute petite intervention de DALKIA qui a débloqué les financements par les banques et par la Caisse des Dépôts. Le village flottant de Pressac a été rajouté au projet de Center Parcs. Il est géré indépendemment par la société Cabanes et Vous qui a quitté la Bretagne pour s'installer dans la Vienne. Cette petite société de fabrication de cabanes appartient au groupe ACAPACE qui est présentée comme le porteur de projet. C'est à dire, qu'un projet dormant de Center Parcs aurait finalement obtenu ses financements par l'impulsion d'un tout petit projet de village flottant. C'est le hanneton qui accouche d'une écrevisse, voire d'un gros homard fourré par tout le caviar de Paris.

L'ironie de l'histoire, c'est qu'une société comme DALKIA de production d'électricité dont les comptes sont déficitaires, finance un projet dans lequel le touriste peut vivre sans électricité. L'intérêt de DALKIA, ce n'est ni l'Afrique, ni la Chine véritablement, mais les réseaux FOCCART dont les agents sont une savante cuisine d'agents secrets, de militaires, d'officiers administratifs et d'hommes politiques. C'est aussi un réseau de criminels mis au service des entreprises pour atteindre les objectifs de quelques grands patrons.



DALKIA BIOMASSE, le mot magique qui résume à lui seul tout le fond de l'histoire. Il faut comprendre qu'en France, la biomasse utilisée par DALKIA provient de la forêt. Le territoire forestier est inéquitable avec un taux de boisement plus important à l'Est qu'à l'Ouest de la France mais c'est à l'Ouest que les ports de Bordeaux et de Bretagne alimentent la France en bois tropicaux, des bois africains pour la plupart. L'exportation de bois de l'Afrique vers la métropole alimente un réseau d'exploitants qui par le biais de l'exploitation forestière, mettent la main sur de nombreuses ressources, pétrole et minerais notamment. Disons que le bois favorise les accords politiques pour l'obtention de concessions.


La Chine est le premier exportateur de bois français notamment des feuillus qu'elle exporte en grumes et qu'elle revend en France sous la forme de menuiseries, de meubles et de parquets. C'est un commerce qui est défavorable aux scieries françaises dont le nombre de fermetures annuelles ne cesse d'augmenter, mais aux yeux de certaines entreprises comme celles de l'industrie des métaux, c'est un sacrifice utile. Disons qu'après la fermeture des fonderies françaises en Lorraine, le sacrifice de l'industrie du bois représente un moindre mal puisqu'il permet de sauver les derniers petits fabricants sidérurgiques de France. Mais ça, c'est le fond de ce qui fait la politique d'aujourd'hui, puisqu'il n'y a rien d'évident au fait de sacrifier une industrie pour une autre.

Un exemple avec Pressac, on annonce la création de 600 emplois. Oui mais, des emplois ne font pas une industrie, ils ne représentent pas des machines, des entreprises, ce n'est pas une économie à l'échelle d'un territoire national, ça ne se développe pas, ça ne grossi pas. Cela ne représente qu'une aubaine pour un tout petit territoire, quelques entreprises et une toute petite économie locale. Si ce projet à 300 millions d'euros a pris tellement d'ampleur, c'est parce qu'en fond de cette politique locale, il y a une politique d'ambition. Jean-Pierre RAFFARIN visait les sénatoriales, ACAPACE s'est allié à BOUYGUES qui vise déjà la Chine et les entreprises du groupe EDF visent à maintenir la dominance française sur l'ensemble des territoires africains.

Si les prix du bois avaient augmenté à l'Ouest de la France, c'est toute la logique d'un système FOCCART qui se serait "effondré" puisque le développement d'une filière locale pour le bois menace de réduire les importations de bois tropicaux, voire de réduire les exportations de la France vers la Chine. Dans une logique industrielle, pour préserver leurs intérêts, les grands groupes ont actionné leurs réseaux de services secrets car eux seuls étaient capables de mettre les banques et la Caisse des Dépôts en action.

Jean-Pierre RAFFARIN n'est certainement pas le cerveau de l'opération, mais il en est la main, et c'est l'entreprise BOUSSIQUET dont on trouve des liens avec la généalogie de RAFFARIN qui a remporté le projet de Center Parcs. Combien de millions de fonds publics sont ainsi passés dans la "famille" ? Quand la presse annonce que "les élus ont apporté 138 millions d'euros", il ne s'agit pas de leur argent à eux, mais de fonds publics payés sur l'impôt des classes moyennes. Et les histoires de famille sont nombreuses. J'ai déjà expliqué comment Mr T avait servi de rabatteur et comment Daniel COUDERT avait placé le fils d'un agent de Jacques FOCCART, l'ancien cuisinier du Président BONGO dans ma toute petite entreprise de charpente. Daniel COUDERT est le père de Sylvestre COUDERT qui dirige le cabinet Coudert avec son épouse, une épouse que l'on retrouve à Chamalières.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, c'est à Chamalières que le franc africain est imprimé. C'est également à Chamalières qu'habite Valéry Giscard d'Estaing et c'est en Corrèze que Jacques CHIRAC et François HOLLANDE ont tous deux remporté les élections présidentielles. C'est à Chamilières que siège le trône d'une France suprématiste et qui domine par une terreur digne de l'ancien régime de Vichy (cliquez sur l'image pour voir la vidéo).



La question que l'on pourrait se poser "mais comment passe-t-on de Chamalières à Pressac dans la Vienne ?". Et bien c'est simple, il suffit de regarder les deux organigrammes ci-dessous. Jean-Pierre RAFFARIN est un homme accessible et facile à convaincre. Il nourrit par ailleurs des ambitions. Lors de l'inauguration du Center Parcs de la Vienne il dira "c'est le plus beau jour de ma carrière". On aurait pu imaginer qu'en devenant Premier Ministre, sa carrière avait déjà eu bien d'autres occasions d'être brillante, mais non, c'est à Pressac que se joue le grand jour, et pour cause, il est devenu la petite main des services secrets français ! C'est presque un rêve, mieux, un aboutissement.



Jean-Pierre RAFFARIN a été le Premier Ministre du gouvernement de Jacques CHIRAC entre 2002 et 2005. Rappelons-nous, c'est Jacques CHIRAC qui remet Jacques FOCCART à l'Elysée en 1995. En 2003, les services d'intelligence économique sont créés avec à leur tête, Alain JUILLET. Un petit rappel de la chronologie:
  • Nomination du haut responsable chargé de l’intelligence économique : nomination d'Alain Juillet le 31 décembre 2003, comme haut responsable chargé de l’intelligence économique au SGDN (Secrétariat général de la défense nationale) par le Président de la République à la suite du rapport « Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale » du député Bernard Carayon.
  • Création d'une délégation générale de l'intelligence économique à Bercy : nomination de François Asselineau le 12 octobre 2004 au poste de directeur. 
  • Actions publiques (au 1er semestre 2009) : 
    • mise en place de responsables de l’intelligence économique dans différents ministères (Affaires étrangères — une cellule est également prévue auprès de chaque ambassadeur —, Intérieur, Économie, Finances et Industrie, responsable nommé mais sans équipe ni moyen) 
    • mise en place de pilotages régionaux de l'intelligence économique par les préfets ; 
    • création d'un « référentiel » destiné aux professionnels de la formation en matière d'intelligence économique ; 
    • création d'une fédération des professionnels de l'intelligence économique ; 
  • Définition des secteurs dits « sensibles >> (septembre 2005) : le ministre de l’Industrie annonce en septembre 2005 la publication prochaine du décret d’application de la loi modifiant le code monétaire et financier. Ce décret devrait comprendre une liste de secteurs dits « sensibles » (la presse cite les casinos, l'armement, la cryptologie, les biotechnologies, la sécurité des systèmes d'information. . .). 
  • Coordination entre le délégué interministériel au développement durable et le haut responsable à l'intelligence économique (septembre 2005) 
  • Nomination du Coordonnateur ministériel à l'intelligence économique au sein des ministères de Bercy en août 2006 
  • Mise en oeuvre du dispositif d'intelligence économique au sein des Ministères économique et financier à Paris et dans les régions : les chargés de mission régionaux à l'intelligence économique, par la circulaire du 21 mars 2007 (publiée au JORF n° 108 du 10 mai 2007 page 8265) 
  • Nomination d'un Délégué Interministériel à l'Intelligence Économique le 17 septembre 2009  
  • Nomination d'un nouveau Coordonnateur ministériel à l'intelligence économique des ministères économique et financier en août 2010  
  • Le Premier ministre précise l'action de l'État en matière d'intelligence économique au niveau des administrations centrales et des services déconcentrés par la circulaire du 15 septembre 2011  
  • Nomination de Claude Revel le 29 mai 2013, Déléguée interministérielle à l’intelligence économique, poste rattaché au Premier ministre.  Elle succède ainsi à Olivier Buquen. Ce poste est alors rattaché directement au Premier ministre et sa faculté de mobilisation interministérielle est accrue par le décret du 22 août 2013.
  • Par décret en date 25 juin 2015, elle est nommée conseillère maître en service extraordinaire à la Cour des comptes et quitte son poste de Déléguée interministérielle.
  • C'est aujourd'hui  Jean-Baptiste Carpentier qui est à la tête de la D2IE.
C'est Jean-Pierre RAFFARIN qui a créé les services d'intelligence économique lorsqu'il occupait le poste de Premier Ministre, donc il connait bien les services, et il en connait bien tous les rouages y compris financiers pour la levée de fonds publics, mais son ambition en qualité de sénateur aurait-elle pu être suffisante pour le propulser en première ligne de cette affaire? Et d'ailleurs, de quelle affaire s'agit-il? Escroquerie, trafic d'influence, abus de biens sociaux ? Je ne citerais que l'article L.432-11 du code pénal, mais la liste de délis pourrait être bien plus longue.

Article 432-11
Est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public, ou investie d'un mandat électif public, de solliciter ou d'agréer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour elle-même ou pour autrui :
1° Soit pour accomplir ou s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat ;
2° Soit pour abuser de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d'une autorité ou d'une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.
Jean-Pierre RAFFARIN, qui est le créateur des services d'intelligence économique en France n'aurait-il pas appris sa leçon ? Comme le fait remarquer dans cette vidéo Olivier BUQUEN, ancien délégué interministériel à l’intelligence économique:
"La concurrence est de plus en plus internationale, elle est de plus en plus intense donc forcément, il y a de plus en plus de concrurrents qui franchissent la ligne rouge et mènent des actions à la limite de la légalité, voire franchement illégales. Pour autant, nous ce qu'on conseille aux entreprises, c'est évidemment de ne jamais franchir la ligne rouge, c'est à dire de rester dans le stricte cas de la concurrence loyale et parfaitement légale parce que toute mauvaise action, toute attaque illégale se retrourne toujours à un moment ou à un autre contre son auteur." (16:05 - 16:41)
C'est à quelques kilomètres du village du Général de Gaulle que toute cette affaire a commencé, et c'est sous la lumière de son fidèle RAFFARIN qu'elle a pris toute sa saveur avec des parfums de corruption, de trafic d'influence et d'abus de biens sociaux. Lorsque j'ai écrit à la DIRRECTE pour dénoncer l'impact de cette affaire sur mon entreprise et sur ma vie privée (perte de mes biens, de mon autonomie, décès de proches, etc...), la réponse de son inspecteur principal ne laisse aucun doute. Pour la DIRRECTE, il n'y a rien. Et vous, vous voyez quelque chose ?
-------- Original Message --------
Subject: TR: [***] Plainte
Date: 2016-02-29 15:12
From: "CENTRE PoleC (DR-CENTRE)" <*********>
To: "*********" <*****************>
Cc: "CENTRE PoleC (DR-CENTRE)" <********>

DIRECTION REGIONALE DES ENTREPRISES, DE LA CONCURRENCE, DE LA CONSOMMATION, DU TRAVAIL ET DE L'EMPLOI
POLE C
SITE DE LA MANUFACTURE
6 RUE DE LA MANUFACTURE
CS 94302
45043 ORLEANS CEDEX 1
TEL: ********
TELECOPIE: *******
ADRESSE COURRIEL: *****
Départ n° *******
Affaire suivie par ************.


Objet: Réponse à votre plainte

Madame,

Par courriel du 16 février 2016 adressé à l'Administration Centrale de la DGCCRF puis transmis à mon service, vous avez déposé plainte à l'encontre de plusieurs sociétés pour pratiques anticoncurrentielles visant à nuire à votre entreprise, la SARL *******.

Tout d'abord, sachez que mon service est compétent pour la recherche des infractions relatives au livre IV du code de commerce. En matière de pratique anticonrrentielle, la compétence de la DGCCRF se limite aux articles L.420-1 et L.420-2 du code de commerce respectivement relatifs aux ententes et abus de position dominante.

L'étude de votre courrier, au deumeurant très détaillé, ne permet pas d'envisager une suite sur la base des articles susmentionnés. En effet, aucun élément ne permet de justifier d'une enquête de pratique anticoncurrentielle auprès des opérateurs cités dans votre dossier.

Ainsi, votre litige semble relever de la seule juridiction civile et il vous apartient d'assigner chacun des opérateurs devant celle-ci.


Restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, veuillez recevoir, Madame, l'expression de ma considération distinguée.

Pour le directeur régional adjoint,
Responsable du pôleC

L'inspecteur principal
*******

Une citation de la mère Bodin pour garder le sourire: 
"Oui oh rigole donc pas toi le goret t'es pareil, non t'es pire tu te roules dedans toi. Hein, t'aime ça la merde. Hein? Ah oui mon RAFFARIN, t'aime ça la merde, hein mon RAFFARIN, la merde et puis la bouffe tiens. Ah, mon RAFFARIN, quand j'pense que tu vas finir au congel tiens. Ah ben oui mais qu'est-ce tu veux, faut bien de la rillette avec les cornichons."



"Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites".
Finalement le Gaullisme, c'est toujours une affaire de cuisine !
De tout cela, il restera une image, celle de la politique française.


Maud Fontenoy, enceinte, pagaye pour les gros bonnets.

L'affaire Pressac

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